29 décembre 2008

Halte à l’ agression israélienne à Gaza
Solidarité avec le peuple palestinien


L'horreur, jusqu'où?
L’ offensive militaire israélienne à Gaza, d’ une violence jamais vue, suscite une très grande émotion et une indignation légitime. C’ est une punition collective particulièrement meurtrière, un crime de guerre selon la 4ème Convention de Genève, qui est perpétré contre le peuple palestinien ! Personne ne peut croire que cette agression dévastatrice pourrait – comme le prétendent les dirigeants israéliens – conduire au rétablissement de la sécurité. Au contraire, en agissant ainsi les autorités israéliennes choisissent l’escalade. Jusqu’où ?

Un blocus contre le peuple palestinien
Quelles sont les vraies causes de cette crise dramatique ? Le peuple de Gaza étouffe depuis des mois sous un blocus économique, un véritable siège, aux conséquences sociales terribles. Plus de 50% des habitants de la Bande de Gaza sont au chômage. Sans eau, sans électricité, sans ravitaillement normal en denrées de base, la vie quotidienne est devenue un enfer. Aucun peuple ne pourrait supporter un tel traitement et une telle volonté d’ écrasement et d’ humiliation.

Tout le peuple palestinien, en Cisjordanie comme à Gaza, est visé par cette politique inhumaine qui accompagne un processus de colonisation permanent des terres palestiniennes, avec la construction d’un mur d’ annexion qui coupe des villages, détruit des cultures, ruine des familles…

Les résolutions de l’ONU doivent être appliquées
Toutes les conditions d’ une crise majeure ont été ainsi entretenues durant des mois par Israël dans le mépris affirmé des résolutions des Nations-Unies et du droit international. Le gouvernement israélien n’ a respecté aucun des engagements pris depuis des années en sabordant le processus de paix lancé au début des années 90, en refusant l’ initiative de paix arabe. La tragédie d’ aujourd’hui est le fruit de cette stratégie et du soutien que les Européens , dont la France, et les Etats-Unis ont généreusement octroyé à Israël. Nicolas Sarkozy est même allé très récemment jusqu’à encourager le gouvernement de Tel Aviv en rehaussant le statut d’ Israël dans son association avec l’ Union européenne !

Ça suffit ! Halte aux bombardements !
L’ agression israélienne doit cesser immédiatement.
Les autorités françaises et européennes doivent exiger d’ Israël l’ arrêt des opérations militaires, la levée du blocus de Gaza, le retour à la négociation, l’ application des résolutions des Nations-Unies pour un règlement garantissant notamment le retrait des territoires occupés, le démantèlement des colonies et du mur. L’ accord d’ Association Union européenne/Israël doit être suspendu, comme l’avait demandé le Parlement européen il y a déjà quelques années, tant qu’ Israël ne s’ engage pas clairement dans cette voie.

La sécurité ne peut se construire que dans la justice et le respect du droit
La sécurité pour tous – Israéliens et Palestiniens – ne peut se construire que dans la justice et le respect du droit dans la perspective d’un règlement politique. Le PCF appelle toutes les forces attachées à une paix véritable à s’ exprimer et agir dans cet esprit, à s’engager ensemble pour la justice, dans la solidarité avec le peuple palestinien.

22 décembre 2008



Succès de la manifestation chez le ministre Woerth malgré un déploiement policier impressionnant !
Après avoir tenté d’intimider les organisateurs du rassemblement du 20 décembre à Chantilly dont il est le maire, après avoir diffusé dans toutes les boites à lettre de sa ville un tract de " la municipalité" pour "condamner fermement cette action qui politise de façon abusive un moment de joie et de fêtes" (sic), le ministre du Budget Woerth ( l’homme du "bouclier fiscal" pour les riches ) a fait déployer des forces de police considérables pour entraver une manifestation pacifique.

Cette mobilisation policière face à une manifestation citoyenne parfaitement calme est tristement symbolique d’une dérive grave visant à réprimer toute initiative de résistance aux projets gouvernementaux.

Rappelons que sur une initiative des conseillers généraux communistes, un appel avait été lancé par le PCF, le PS et le PRG " à tous ceux qui souffrent de la politique du gouvernement " à venir se rassembler devant la mairie du ministre, pour dire " régressions, provocations, destructions, ça suffit ! " et l’empêcher de passer un Noël tranquille.

Préparée en quelques jours seulement, ce rassemblement a connu un succès dépassant les espérances de ses organisateurs, avec plus de 500 manifestants à quelques jours de Noël, ce qui en dit long sur le mécontentement qui s’accumule devant les dégâts de la politique de l’UMP et aussi sur la volonté que des mobilisations unitaires s’organisent pour riposter.

Parmi les manifestants présents outre de nombreux élus de gauche de toutes sensibilités parmi lesquels les conseillers généraux communistes Gilles Masure, Alain Blanchard et Patrice Carvalho, les maires communistes Jean-Pierre Bosino, Serge Macudzinski, Jean-Luc Dion, tous avec leur écharpe, ainsi que des dizaines d’autres élus communistes de plusieurs localités, on notait une présence forte de la CGT du Bassin creillois, des salariés de l’usine Akzo-Nobel de Montataire menacés de licenciements, de représentants des comités de défense des hôpitaux publics de Creil et de Clermont, d’enseignants, de militants associatifs, et évidemment de militants communistes, socialistes, radicaux ou du npa.

Un "père Noël des riches" , avec la figure de Sarkozy, et portant dans sa hotte de nombreux cadeaux aux privilégiés qu’il a déposé devant la mairie de Chantilly, a eu beaucoup de succès parmi les manifestants ... même si ceux-ci ne croient plus depuis longtemps au "père Noël" ayant appris qu’il ne fallait pas attendre que les choses descendent du ciel toutes seules mais qu’il valait mieux lutter pour les obtenir !

Tous se sont donnés rendez-vous pour de prochaines mobilisations (à commencer par la grande journée d’action syndicale du 29 janvier) , encore plus importantes, et pourquoi pas une nouvelle fois à Chantilly où cela parait déplaire beaucoup aux princes qui nous gouvernent.

article et photos de la Fédération P.C.F. de l'Oise

17 décembre 2008


Depuis plusieurs semaines, la mobilisation grandit sous des formes multiples dans le pays contre les réformes rétrogrades menées par le ministre Darcos à tous les niveaux du système éducatif.

Toutes ces réformes sont imposées sans tenir compte de l’avis des professionnels de l’éducation, enseignants ou chercheurs, pas plus que celui exprimé par les parents ou les élèves eux mêmes. Chaque fois, ces réformes s’accompagnent, voire justifient des dizaines de milliers de suppressions d’emplois de toutes catégories de personnels, notamment enseignants, qui compromettent gravement le bon fonctionnement des services.

Après la privatisation rampante des universités sous couvert d’autonomie, c’est en réalité la mise à mort du service public de l’éducation nationale qui est ainsi en marche, le processus de dégradation continue de la qualité des enseignements délivrés ainsi poursuivi étant destiné, en réalité, à justifier au moment propice la privatisation de pans entiers du système éducatif.
Le PCF soutient les actions engagées par les enseignants, parents, lycéens et étudiants de jour en jour plus nombreux à s’insurger contre cette politique injuste, irresponsable et destructrice.

Une autre politique éducative est possible et nécessaire, pour la réussite scolaire de tous les jeunes. C’est aux citoyens de décider de ce que doit devenir leur école : Il faut, d’urgence, que cette voix soit entendue ! Les mobilisations ont permis un premier recul du ministre Darcos tant sur la forme que sur le fond. Si rien n’est pour l’instant définitif, c’est un encouragement pour poursuivre l’action et le débat sur la nécessaires transformation du système éducatif.

22 novembre 2008

SURPRENANT D'ACTUALITE !
" Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien. Avec cette pleine
puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de
l'Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait
rien faire. Dieu sait pourtant que le Président se démène :il fait rage, il
touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ;
il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement
perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide. L'homme qui, après sa
prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste
avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne,
ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui
l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des
caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et
qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on
le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque
surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui
rit aunez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que
celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé".

Victor HUGO, dans " Napoléon, le petit "
Réédité chez Actes Sud

27 octobre 2008


La crise financière a déjà des conséquences énormes. Nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle grande dépression mondiale. Depuis des années, nous vivons une très grave crise sociale, faite de chômage, de précarité, de bas salaires, et de reculs de tous nos droits sociaux.
Dix fois, on nous a annoncé « le bout du tunnel».
Mais tout s’aggrave.
On nous parle de « moraliser le capitalisme ». Autant vouloir apprivoiser un requin. C’est le système lui-même qui est en cause. Un système obsédé par les profits, la rentabilité et l’enrichissement sans limite de quelques uns au détriment du développement de chacun.
Un système qui va de crises en crises : sociale, alimentaire, écologique, financière…
Un système qui nourrit des tensions et des conflits de plus en plus graves.
Ce qui se passe aujourd’hui n’a rien à voir avec une prétendue « dérive » du capitalisme.
C’est son aboutissement logique.
A force d’orienter tout l’argent possible vers la finance et la spéculation, l’économie réelle est asphyxiée. Et ça finit nécessairement par exploser.
Il faut faire autrement, changer de logique en commençant à transformer profondément le capitalisme. Plutôt que la Bourse, il faut privilégier la vie.
Et si on considérait par exemple l’augmentation des salaires, l’éducation et la recherche, le développement et l’amélioration des Services Publics, toutes les dépenses utiles aux femmes et aux hommes comme des solutions plutôt que des problèmes ?
Le Parti Communiste met des propositions en débat. Il appelle tous les citoyens à en débattre avec les forces de gauche qui le souhaitent et à se mobiliser tous ensemble pour exiger immédiatement de vraies solutions à la crise.
Le samedi 27 septembre 10.000 personnes ont répondu à l'appel du Parti Communiste Français pour marcher du MEDEF à l'Elysée et réclamer une hausse immédiate des salaires et des pensions de retraites.

5 octobre 2008




Dimanche 28 septembre, les communistes étaient rassemblés au cimetière Saint-Acheul d'Amiens pour rendre hommage à la mémoire de Jean Catelas, député communiste guillotiné par la barbarie nazie et le pouvoir pétainiste et aux résistants tombés dans leur combat héroïque. Richard Sanchez, membre du Comité National du P.C.F. et Patrick Kasmareck, pour le mouvement de la Paix, ont prononcé une allocution lors de cette cérémonie.

17 septembre 2008


ça ne peut plus durer !


Les Français font de l’augmentation du pouvoir d’achat la grande question de cette rentrée. Tous, à part les bénéficiaires des cadeaux du Président, se trouvent en difficulté.

Pour la première fois, les Français voient bien qu’ils vivront moins bien que leurs parents. Les fins de mois sont compliquées à boucler, beaucoup se sont privés sur les vacances et s’interrogent sur la simple possibilité d’élever dignement leurs enfants. De fait, un nombre toujours plus grand de ménages est plongé en situation de réelle pauvreté. La précarité et le temps partiel imposés principalement aux femmes explosent. 10% des Françaises et des Français vivent avec 845 euros par mois en moyenne !

C’est un scandale dans un pays aussi riche et développé que le nôtre.

C’est possible de faire autrement !

En dix ans, les profits sont passés du quart au tiers du Produit Intérieur Brut (la richesse créée). Et, en contrepartie, le pouvoir d’achat populaire a baissé d’autant !

Le capital s’enrichit au détriment des salaires et s’investit de plus en plus dans la financiarisation et la spéculation. Les profits du CAC 40 explosent et les revenus des grands patrons sont faramineux. La fortune de Bernard Arnault est de 17,6 milliards d’euros, elle a doublé en 10 ans. Chaque année, 65 milliards de subventions ou d’exonérations fiscales sont distribuées aux entreprises sans aucune évaluation de leur utilité sociale.

Le pouvoir d’achat, c’est la condition pour relancer l’économie !

Certains experts affirment que la hausse du pouvoir d’achat risque de relancer la hausse des prix ! De qui se moque t-on ? Les salaires, les retraites stagnent depuis de longues années et les prix ne cessent de monter. Au contraire, une hausse du pouvoir d’achat, ce serait bon pour relancer l’économie, pour équilibrer les comptes de la sécu, pour s’attaquer en grand au chômage. C’est ce que reconnaissent un nombre grandissant d’organismes officiels comme l’OCDE.

Alors, ensemble, faisons-nous entendre du gouvernement et du MEDEF.


26 mai 2008

DE QUOI DONNER DES IDEES !

Pour limiter l’ampleur de la crise financière, la Banque Européenne a injecté 250 milliards d’euros dans le circuit monétaire et bancaire. Qu’autant d’argent puisse être mobilisé pour voler au secours des banques spéculatrices montre la masse énorme dont on pourrait disposer pour le bien des populations.

On pourrait ajouter les quelques 27 milliards d’euros annuels d’exonérations de cotisations patronales? De quoi donner des idées ...

Des caisses sont pleines

Celles de l'état sont vides dit Sarkozy. Pourquoi , alors, à peine élu, a-t-il fait cadeau d'une quinzaine de milliards (l' équivalent du déficit de la sécu) aux plus riches contribuables et consenti en leur faveur les diminutions d’impôts (I.S.F.) ?

Il y a en France des caisses bien pleines. Les salaires des patrons du CAC 40 ont, en 2007, progressé de 4,8%. Leur rémunération moyenne est de 2,26 millions d'euros avec des pics à 4,22 millions d'euros pour M. Rollier (Michelin),4,2 pour M.Arnault(LVMH) ou 4,05 pour M. Agon (L'OREAL) et pour le fameux M. Mittal 2,3 millions d'euros ! Chaque fois ne pas omettre de rajouter les stock-options (actions au rabais) et actions gratuites .

Pour les dépenses présidentielles, voyage en yacht aux frais dit-il de M.Bolloré ? 200.000 euros de décoration élyséenne pour une intervention télévisée, une majoration de 140% du salaire présidentiel : les caisses de l'état ne sont jamais vides pour le PDG de l’Elysée !

Qui pompe qui ?

En 2002, pour un litre d'essence sans plomb, l'état percevait 0,70 euros. En 2007 il en percevait 0,90 euro soit +28%. Le montant de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (T.I.P.P.) est fixé par la loi de finances votée par le parlement.

Quand il augmente, la T.V.A. suit...

Grâce à la flambée du prix du pétrole, TOTAL se porte bien :il a annoncé un bénéfice en hausse de 9% au premier trimestre soit 3,250 milliards d'euros...

En dollars (puisque c'est dans cette devise que se traite ce genre d'affaires), le résultat progresse même de 24%.

Pour calmer la légitime colère des pêcheurs le gouvernement va leur octroyer une aide de 110 millions d’euros prise sur nos impôts. Mais pourquoi n’impose-t-il pas plutôt Total ? Quand il s’agit de soutirer de l’argent aux gens modestes, l’équipe Sarkozy n’est jamais à court d’idées.

«Roule à vélo » conseille la ministre Lagarde.

Sarkozy,

la droite

et le pouvoir personnel

En 2005,les français disent non au traité européen. Elu, Sarkozy concocte un «mini-traité» qui reprend les dispositions principales du texte refusé et le fait passer à Lisbonne sans avoir consulté le pays Le 13 mai dernier, les députés refusent la loi sur les OGM. Sarkozy, pas content, annonce qu'elle sera votée quand même.

Eh oui, Sarkozy a besoin de davantage de pouvoir pour faire passer sa politique : d'où ce projet de modifier la constitution en vue de renforcer encore le pouvoir présidentiel et de diminuer d'autant celui du parlement.

En son temps, de Gaulle, qui s'y connaissait, avait forgé la cinquième constitution qui donne de très larges pouvoirs au président, au détriment de la représentation nationale. Ce n'est pas assez pour Sarkozy !

Pourtant, on peut le mettre en échec :une modification constitutionnelle doit recueillir les trois cinquième des voix des sénateurs et députés réunis en congrès.

La droite ne les a pas !

Unis contre cette manceuvre , élus communistes, socialistes, verts et autres démocrates peuvent donc freiner le pouvoir sarkoziste ... sauf compromis

A surveiller !

Quantité de citoyens qui ont voté Sarkozy en 2007 déchantent et voudraient comprendre.

Il serait le Président du pouvoir d'achat, disait-il !

Il est celui de la hausse des prix : plus de 3% en un an ! Les pâtes, le lait, la viande, les œufs, l'essence, le gaz, des envolées pour les fruits et les légumes bien au-delà des habituelles variations saisonnières avec pour résultat la chute de la consommation des ménages de 1,7% pour le seul mois de mars !

La santé coûte de plus en plus cher : des médicaments non ou moins remboursés, les 0,5 euros par boîte, l’euro au médecin conduisent certains à renoncer à des soins et installent en France une médecine à deux vitesses.

« Qui ne peut pas mettre 0,50 euros par boîte de médicament ? » dit la ministre Madame Boutin.

Ajoutons : la modification des allocations familiales, la menace sur la carte famille nombreuse S.N.C.F, l'allongement des annuités de cotisations de retraite à 41 ans en attendant pire avec, pour conséquence, un abaissement des pensions versées !

Et pour faire face, une revalorisation du S.M.I.C de moins de un euro par jour.

« Les caisses sont vides » brame Sarkozy.

Mais il propose des remèdes

Travailler plus !

Faire des heures supplémentaires, sauf que c'est le patron qui en décide pas tellement le salarié qui n'a pas beaucoup son mot à dire. Pas plus que dans le choix d'un temps partiel, de l'horaire, ou dans le licenciement.

Au prétexte de simplification, réécrire le code du Travail et en profiter pour introduire une dérèglementation du temps de travail envisagé non plus sous l'angle de la santé et des nécessaires repos mais sous celui d' un contrat entre patron et salarié Contrat où le rapport des forces est rarement en faveur du salarié ! Ou pour faciliter la concurrence favoriser l'installation de grandes surfaces. Leurs actionnaires ne demandent pas mieux. Quelques petits commerces disparaîtront. Il n'est pas sûr que ça fasse baisser les prix.

Ne pas oublier de culpabiliser le consommateur: il ne sait pas acheter. Qu'il court donc de Carrefour à Géant, d'Inter à Leclerc ou à Auchan repérer ici le prix d'un truc, là celui d'un machin: il a le temps et peut brûler du carburant pour faire de bonnes affaires.

MUNICIPALES ET CANTONALES :

UNE LOURDE SANCTION

POUR LA DROITE

Les dernières élections municipales et cantonales ont vu dans notre département une victoire sans appel des forces de gauche unies. Ainsi Abbeville et Péronne sont perdues pour la droite et Amiens, la capitale régionale, a dit adieu à Gilles de Robien, ancien ministre des radars fixes et de la méthode syllabique de Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac. Les Amiénois ont sans ambigüité, sanctionné les excès architecturaux, le manque de démocratie locale et une politique de logement réservée aux Amiénois les plus fortunés.

Le département est aussi passé à gauche après des décennies de gouvernance à droite.

En ce qui concerne Camon, notre commune, le score de 72% dès le premier tour pour la liste d’union de la gauche et d’initiative citoyenne conduite par Jean-Claude Renaux marque de façon indiscutable l’approbation de la politique menée depuis 2001 et le rejet d’une droite municipale qui a montré les dégâts qu’elle pouvait produire entre 1995 et 2001.

Si bien sûr il s’agissait là de scrutins locaux, il est impossible d’ignorer leur portée nationale. Le président Sarkozy qui depuis son élection est plus le représentant du MEDEF que des Français a été sévèrement sanctionné par le vote de nos concitoyens. Le défenseur du pouvoir d’achat des PDG, des gros actionnaires et de son propre salaire voit son arrogance battue en brèche par les urnes.

Mais, peu importent pour lui ces résultats, il continue et va continuer sa mission de destruction des services publics, maintenir les salaires au plus bas tout en laissant filer les prix pour le plus grand bénéfice du patronat et réduire systématiquement tous les acquis sociaux dont bénéficient les Français.

Cette situation rend d’autant plus urgente la construction d’une alternative de gauche porteuse de progrès social pour les jeunes, les salariés et les retraités. Les communistes, conscients que les divisions et les ambitions personnelles ne servent que la droite au pouvoir, mettront toute leur énergie dans l’élaboration de ce projet unitaire nécessaire au peuple de France.

19 janvier 2008

Prestidigitateurs européens : un troisième référendum escamoté ?

En mai 2005, les Français, tout comme les Camonois refusaient majoritairement le traité de Constitution Européenne élaboré par M . Giscard d'Estaing.

Ils refusaient cette « concurrence libre et non faussée» prônée par ce capitalisme qui conduit aux délocalisations, aux régressions sociales, aux décisions prises au plus loin des gens et à la dépendance de l'O.T.A.N.

Les Français laissaient ainsi la place pour une Europe pacifique, sociale, génératrice de progrès, aux institutions démocratiquement élaborées et susceptibles de perfectionnement : en un mot, tout ce qui déplait aux puissances d'argent.

On comprend que dès son élection, Sarkozy se soit employé à transformer en oui le non des Français. Il peut, clame -t-il, effacer le résultat du référendum, puisqu'en votant pour lui les électeurs ont, du même coup, approuvé tout ce qui figurait à son programme... donc la remise en place du projet de constitution ! Etrange conception de la démocratie qui fait de l'élection d'un Président l'approbation sans appel de toute ses affirmations de campagne !

Il lui suffit de brandir un « nouveau » texte, un «mini-traité »dit-il, sauf que ce traité nullement simplifié, mais au contraire alourdi de 296 amendements, 51 déclarations et autres, volontairement illisible pour le commun des mortels reprend toutes les dispositions du traité de 2005 et que M Giscard d' Estaing reconnait comme son enfant .

Il lui suffit de faire passer cette nouvelle mouture par la voie parlementaire : facile puisqu'une majorité de droite lui est acquise tant à l'Assemblée Nationale qu'au Sénat; La droite européenne se frotte les mains, quitte à trouver une autre combine pour escamoter le vote des Pays Bas.

Mais il y a un os.

Le Conseil Constitutionnel a jugé que la France ne pouvait adopter le traité Sarkozy sans une modification de la constitution de la 5ième République car de nombreux articles du traité Sarkozy s'apparentent trop quand même au projet de 2005. Seule une nouvelle consultation populaire peut revenir sur la décision référendaire.

Qu'a cela ne tienne pense Sarkozy ... Il n'y a qu'a modifier la constitution française. D'où le Congrès qui réunit le 4 février à Versailles députés et sénateurs.

Problème pour les sarkozistes si au Congrès les trois cinquièmes des parlementaires présents ne votent pas la révision constitutionnelle : le Président est contraint de convoquer un référendum.

Autrement dit, si les parlementaires de gauche, dans leur diversité et quelles que soient par ailleurs les opinions sur le traité, réclament que la démocratie soit respectée, ils créent les conditions pour convoquer un nouveau référendum. Le parlementaire qui s'abstient ou oublie d'aller à Versailles facilite l'opération Sarkozy.

A nous de le rappeler à nos élus.