29 septembre 2009

Lors du conseil municipal réuni le 28 septembre à Camon, les élus de gauche et de progrès ont adopté à l'unanimité la motion suivante :

"LA POSTE DOIT RESTER UN SERVICE PUBLIC D’ETAT
Le Président de la République a programmé un projet de transformation de l'établissement public de la Poste en Société Anonyme. Il s'agit en fait de l'ouverture du capital à hauteur de 3 milliards d'euros pour « faire face », dit le gouvernement à la «concurrence» en Europe à partir de 2011. Le projet remonte à 2008. Mis en difficulté, il a dû le repousser à plusieurs reprises face à une vraie résistance de la population, chez des salariés et des élus. Ce projet intervient dans un contexte dégradé pour la Poste: fermeture de bureaux, réduction de l'offre de service public, notamment dans les campagnes et les villes populaires. Depuis 1997, La Poste n'embauche pratiquement plus de personnel à statut mais uniquement des contractuels; 43% du personnel aujourd'hui... En vérité, l'ouverture du capital, c'est la privatisation. En Europe et dans le monde, les privatisations postales n’ont engendré que baisse de la qualité du service, augmentation des tarifs, suppressions d’emplois et précarité accrue.
La privatisation est donc un choix idéologique du gouvernement. Il s'inscrit dans le cadre de la réduction des dépenses publiques : moins de moyens pour les services publics, plus de profits pour les marchés et les actionnaires.
Défendre la Poste, c'est nécessaire. Et il faut rompre avec les logiques de rentabilité financière au détriment de l'efficacité sociale, moderniser et démocratiser la poste en étendant les pouvoirs d'intervention et de décision des salariés des usagers et des élus.
Nous proposons de donner les moyens nécessaires à La Poste, l’argent existe pour cela. Il faut la développer avec un modèle de gestion moderne autour de trois objectifs : efficacité sociale, coopération, démocratie.
La Poste doit participer à un pôle public financier mobilisant l’épargne populaire au service de l’emploi, de la formation. Nous faisons le choix d'un service public pour les usagers, les salariés, les élus, contre la concurrence « libre et non faussée » des requins de la finance.
Le conseil municipal de Camon demande donc au Président de la République de renoncer à son projet destructeur d’un service public et de donner à la Poste tous les moyens nécessaires à l’accomplissement de ses missions envers les citoyens."

L'opposition de droite, dont Reynald Spicer (conseiller national de l' U.M.P.), a voté contre.

23 septembre 2009

Consultation nationale
le samedi 3 octobre 2009

Face à la menace de privatisation de la Poste, le samedi 3 octobre 2009, lors de la consultation nationale organisée près de chez vous, vous exprimerez votre refus en votant massivement NON au projet gouvernemental.

CAMON
de 11h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h30
salle Annexe de la Mairie
(au fond de la cour entre la Mairie et la salle Louis Aragon)