12 juin 2011

LES RICHES ONT BESOIN D'ASSISTANCE : LA DROITE ENTEND LEUR SOUFFRANCE

Lors du vote sur la réforme de l'I.S.F., la droite a fait passer un amendement octroyant une réduction d'impôt de 300€ par enfant à charge (même majeur) aux familles les plus fortunées de France.

L'allocation de rentrée scolaire versée aux familles les plus modestes est limitée aux 18 ans de l'élève.

Mais le patronat, ses députés et journalistes télévisés bienveillants doivent considérer que les plus démunis n'ont nul besoin de poursuivre leurs études et que les plus riches doivent être caressés dans le sens du poil un an avant l'élection présidentielle.

C'est qu'une campagne électorale, ça coûte cher, mon bon monsieur...

3 juin 2011

RSA : la droite ouvre la chasse aux pauvres


L'écart auquel il faut s'attaquer, c'est celui des inégalités sociales !
Laurent Wauquiez, ministre du gouvernement Sarkozy a engagé cette semaine une bagarre contre ce qu'il appelle l'assistanat. Les chômeurs pourraient vivre avec 75% du SMIC et travailler 5 heures gratuitement par semaine. Il devrait essayer pour voir, lui qui touche 14000€ par mois !
En parlant de « cancer de la France », le ministre accuse de manière scandaleuse les personnes en situation de grande précarité.
Cette politique du bouc émissaire stigmatise la classe la plus précaire de la population. C'est insupportable !
Avec de telles déclarations, la droite décomplexée, continue de draguer ouvertement l'électorat d'extrême droite.


Mais qui sont les « vrais assistés » ?
Les millionnaires : 5% détiennent plus de 80% des richesses, ils sont soutenus par le gouvernement qui enchaîne les cadeaux fiscaux : bouclier fiscal, ISF...
Les banques : l'État a bien assisté les banques lorsqu'il a injecté 300 milliards d'euros pour les sauver lors de la crise financière !
Les grandes entreprises : en 2010, l'État accorde 160 milliards de subventions aux entreprises sans contrepartie.
Le ministre Laurent Wauquier n'affiche d'ambitions sociales que pour les privilégiés et les actionnaires.


Ce que la gauche devrait faire :
Pour changer la donne en 2012, il faut avoir le courage de faire des choix neufs. S'attaquer à la répartition des richesses, taxer les profits et les actionnaires afin d'augmenter tous les salaires et les revenus.
Appeler à la « moralisation de l'économie » et à la « régulation du capitalisme » comme le fait le PS ne suffira pas. Il faut rompre avec les logiques libérales que prônent le Medef, la Commission européenne ou le FMI. C'est le sens des actions du Front de gauche et de son programme partagé (www.pcf.fr/9422)