20 avril 2014

Les jeunes communistes vous invitent autour d'un repas à Camon

Cela fait maintenant presque deux ans que nous avons repris le flambeau de la JC à Amiens, qui, bien qu’ayant le mérite d’exister, comptait assez peu de militants. Aujourd’hui, si la fédération de la Somme du MJCF n’est implantée qu’à Amiens, elle est forte d’une trentaine de militants et d’investissements dans divers collectifs avec lesquels nous partageons des luttes communes : le Comité Amiénois de Vigilance Antifasciste, le Collectif de Défense des Droits des Femmes, Réseau Education Sans Frontières. Nous organisons des ciné-débats, diffusons nos idées par les affiches, par les tracts…

Notre importance grandissante nous donne l’espoir dans la lutte : l’expansion départementale comme, entre autre, la création d’une Union des Etudiants Communistes à Amiens sont des projets auxquels nous travaillons.

Si vous le souhaitez, et pour que les forces progressistes auxquelles nous nous joignons continuent à se battre, vous pouvez nous aider en remplissant le bulletin de souscription joint à ce communiqué. En effet, les moyens financiers à notre disposition ne correspondent plus aux possibilités ouvertes pas notre nouvelle force militante, et nous faisons ainsi appel à la solidarité qui forge le caractère de nos engagements pour avancer sur le chemin du progressisme. Aussi, si vous connaissez de jeunes personnes sensibles aux combats qui sont les nôtres, susceptibles d’être intéressé(e)s par notre mouvement, nous les accueillerions avec un grand plaisir !

Enfin, nous organisons un repas sur le thème de l’Amérique latine, le vendredi 2 mai prochain à 20h, salle Louis Aragon à Camon : vous y êtes invités et ce serait avec joie que nous vous rencontrerions pour ce moment convivial !


Prix du repas : 15€ / 10€ pour les lycéens, étudiants, précaires.




2 avril 2014

Maintenant ça suffit ! Marchons contre l’austérité pour l'égalité et le partage des richesses à Paris le 12 avril

En France, comme dans toute l’Europe, la rigueur budgétaire et l’austérité imposées par la Commission européenne, François Hollande et le gouvernement pour satisfaire les marchés financiers nourrissent ce climat malsain. Les conséquences sont là : services publics démantelés, acquis sociaux mis à mal… Le chômage monte, la précarité s’étend, les jeunes galèrent, les salaires et les retraites sont en berne. Les inégalités se creusent tandis que les grandes entreprises versent aux actionnaires des dividendes insolents. Partout ces politiques provoquent indignations, colères et désespoirs. Elles nous révoltent.
Elles s’accompagnent du recul général des droits : à l’éducation, à l’emploi, à un revenu correct, à la santé, à un logement stable et décent.. Les inégalités d’emploi et de rémunération attaquent plus durement les droits des femmes et des migrant-e-s. La répression s’abat sur les sans papiers, les roms, les plus précaires, et celles et ceux qui les défendent. Alors que des choix politiques résolument à gauche devraient s’imposer face à la crise, les renoncements du gouvernement devant les exigences du Medef et de la droite en matière sociale, environnementale, familiale, et sur le droit de vote des étrangers… scandalisent.
Avec l’assentiment enthousiaste du Medef, le président de la République veut désormais faire du « pacte de responsabilité » le cœur de sa politique. Au patronat, il octroie 35 milliards d’allègement de cotisations. Qui peut croire que ce nouveau cadeau permettra de lutter contre le chômage ? Devant un Medef qui refuse de s’engager sur des créations d’emplois, le gouvernement s’engage, lui, à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros. Dans la ligne de mire, la sécurité sociale et les services publics. Mais ce sont aussi les collectivités territoriales asphyxiées, les associations étouffées, la culture sacrifiée. Ce n’est décidément pas cela que nous voulions, nous qui, par millions, avons contribué à chasser Sarkozy.
Personnalités morales, acteurs et actrices du monde de la culture et des arts, du monde du sport, responsables syndicaux, associatifs, politiques, nous sommes divers par nos engagements. Mais ensemble, nous voulons construire une dynamique pour une alternative sociale, démocratique, écologique et féministe, fondée sur la solidarité. Nous appelons le samedi 12 avril à Paris à une marche nationale d’espoir à gauche, contre l’extrême droite, pour l’abandon du « pacte de responsabilité », pour une juste distribution des richesses. Cette marche ne restera pas sans lendemain.