29 avril 2015

1er mai : Le PCF appelle à la mobilisation partout en France

En France, des dizaines de manifestations sont attendues à l’appel de la CGT, Solidaires, FSU et Unsa. Le PCF appelle tous les communistes à se mobiliser vendredi 1er mai, pour défendre les droits des travailleurs.
L’enjeu de cette journée est d’envoyer aux jeunes et aux privés d’emploi, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui subissent précarité et chômage, un message d’espoir et de détermination. Augmentation des salaires et des pensions, égalité salariale, plus de droits aux salariés, telles sont les propositions et revendications qui seront portées pour sortir de la crise et revaloriser le travail. Elles sont les conditions du financement de la protection sociale pour garantir les droits à la santé et à la retraite. La nécessité d’une autre répartition des richesses résonnera dans notre pays mais aussi dans les rues de centaines de villes européennes.

La journée de solidarité internationale des travailleurs du 1er mai aura cette année une résonnance particulière en Europe. A l’appel de la Confédération européenne des syndicats (CES), partout sur le continent, les travailleurs iront manifester pour faire face aux politiques d’austérité et à leurs dégâts sociaux et économiques. Grèce, Espagne, Portugal, Irlande… Plus personne ne peut nier que le gouvernement grec est entré en résistance, avec le soutien du peuple, contre les choix de Bruxelles. Chaque jour la résistance est plus forte et l’exigence des peuples européens pour qu’une politique au service du progrès social s’affirme. C’est une Europe unie qui sera dans la rue le 1er mai pour porter la solidarité internationale et l’exigence d’un futur meilleur pour les générations à venir.

Rassemblement à Amiens 10h30 Parc de la Hotoie

28 avril 2015

Le CSC Etouvie en difficulté

Depuis le 20 avril, un comité d'action du CSC Etouvie se mobilise pour le maintien d'activités de qualité pour les habitants du quartier, face au désengagement de l’État et de l'Union Européenne.
Ci-dessous se trouve leur tract de mobilisation et une pétition pour les soutenir.


11 avril 2015

300.000 contre l'austérité

Ils étaient 300 000, ce jeudi, à battre le pavé dans 86 villes de France, pour la journée intersyndicale d’action contre l’austérité. Dans les cortèges, travailleurs du public et du privé, précaires, chômeurs, jeunes, retraités ont convergé, rejetant les divisions et exigeant une politique de relance des salaires et des services publics.

« A manifesté ! » ainsi Lise, annonce fièrement sur Facebook, tel un acte citoyen, sa participation à l’une des quelque 86 manifestations anti-austérité (1) organisées jeudi dans tout le pays et notamment à Paris à l’appel de la CGT (très massivement mobilisée), de FO, de la FSU et de Solidaires. Quelque 300 000 personnes ont répondu à cet appel à la grève active lancé par 800 syndicats d’entreprises publiques et privées et ont permis de mesurer que la colère n’est pas moins vive au soleil, pourtant bien présent. Bien au-delà de sombres constats, ce sont des revendications claires qui ont été portées par les dirigeants des organisations syndicales en tête du cortège parisien qui a rassemblé près de 120 000 hommes et femmes entre la place d’Italie et les Invalides. Pour la première fois à Paris depuis 2010, la tour Eiffel et de nombreux musées étaient fermés pour cause de grève.

Pour Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT qui a pris le temps d’échanger avec de nombreux militants, « le mot d’ordre, contre l’austérité et pour des politiques alternatives à celle du gouvernement et du Medef », signifie « revalorisation des salaires, réduction du temps de travail, tout ce qui fait en sorte qu’on puisse développer l’emploi ». Il confirme ainsi un contre-courant manifeste vis-à-vis de la politique vaine et dangereuse menée par le gouvernement qui « consiste à donner toujours plus d’argent public aux entreprises privées, sans contrôle, sans mesure d’efficacité de ces mesures ». 


Même idée, du côté de Jean-Claude Mailly selon qui les coups de pouce offerts aux patrons du Medef ne permettent pas de reprendre la main sur l’emploi, lorsque le secrétaire général de Force ouvrière résume : « Maintenant ça suffit ! Il faut une politique sociale, et pour le moment, on n’est pas entendu. » 

Bernadette Groison, leur homologue de la FSU, décline on ne peut plus concrètement son attente d’un « geste » de la part du gouvernement. « Qu’il réunisse les organisations syndicales de notre pays, au moment où on a un FN à 25 % et une défiance réelle à l’égard des forces démocratiques dans notre pays. » La responsable syndicale revendique l’ouverture de « discussions pour négocier les salaires ». Rappelons que ceux des fonctionnaires sont gelés depuis maintenant cinq ans !
Eric Beynel, l’un des porte-parole de Solidaires, a signifié «  le ras-le-bol contre ces politiques d’austérité qui nous conduisent à la catastrophe ». 

Le retrait pur et simple du projet de loi Macron étant jugé comme un préalable à toute démonstration de virage tangible dans le sens d’une politique sociale que l’on est en droit d’attendre d’une gauche portée au pouvoir par un vote majoritaire des salariés.